• Climat
  • Énergie

Luc Ferry trompe de nouveau les auditeurs de LCI : les voitures hybrides ne polluent pas moins que les électriques

Posté le : 15 Mai 2025

contenu analysé

Luc Ferry trompe auditeurs LCI voitures hybrides polluent pas moins électriques terres rares
Infondé

Une petite voiture hybride pollue moins qu’une voiture électrique à cause de la question des terres rares.

Source: LCI, Luc Ferry, 20 Avr 2025

détails du Verdict

Infondé :

La quantité de terres rares utilisées dans les voitures électriques ne diffère pas significativement de celle des voitures hybrides, puisqu’on les trouve dans de nombreux composants dont les moteurs électriques.

Trompeur :

En se focalisant sur un exemple spécifique (comparant les petites hybrides vs les électriques et SUV électriques), Luc Ferry ignore les études montrant l’intérêt climatique majeur de l’électrification des véhicules. À modèle équivalent, les hybrides émettent plus de gaz à effet de serre que les électriques.

à retenir

  • Dans la majorité des pays, les voitures électriques émettent moins de gaz à effet de serre sur toute leur durée de vie qu’une voiture hybride. Cette tendance devrait s’accentuer à l’avenir grâce à la décarbonation de l’électricité par les renouvelables.
  • L’empreinte carbone des SUV électriques est plus élevée que celle des petites voitures électriques, et peut parfois dépasser celle d’une petite hybride. Mais cette comparaison très spécifique est probablement peu représentative : remplacer une petite hybride par un SUV électrique représente un écart financier très important, d’autant plus que des États taxent les voitures lourdes.
  • L’extraction des métaux utilisés dans les batteries des véhicules électriques et hybrides génère des impacts environnementaux, tout comme l’extraction du pétrole. Le changement climatique – provoqué notamment par la combustion du pétrole – est encore plus destructeur et affecte l’ensemble de la planète.
  • Les terres rares sont utilisées dans de nombreux composants des voitures, dont les moteurs électriques. Elles sont utilisées dans des proportions équivalentes dans les voitures hybrides ou électriques, et les constructeurs automobiles cherchent à réduire leur consommation.

affirmation complète

« Je persiste et signe […] : une petite voiture hybride est moins polluante, si on regarde le cycle de vie complet, qu’une voiture électrique, à cause de la question des terres rares, des métaux rares. »

Vérification

En France, les débats autour de la mise en place des Zones à faibles émissions (ZFE) et l’interdiction de vente des voitures thermiques génèrent des rhétoriques récurrentes de désinformation. Ces mesures visent à réduire la pollution de l’air et les rejets de gaz à effet de serre liés à la combustion du carburant fossile. Certains rétorquent pourtant que les voitures hybrides – utilisant des fossiles – sont moins polluantes que les voitures électriques. Ces propos sont infondés et trompeurs, puisqu’il est avéré que l’électrification des voitures diminue les rejets de gaz à effet de serre dans la plupart des pays (dont la France) sur l’ensemble du cycle de vie d’une voiture, comme nous le détaillons dans notre Éclairage.

Alors que nous avons déjà démontré le caractère trompeur et infondé de ces affirmations, Luc Ferry – professeur de philosophie et ancien ministre – réitère sur LCI en avril 2025, tout en précisant son argumentaire : « Une petite voiture hybride est moins polluante, si on regarde le cycle de vie complet, qu’une voiture électrique, à cause de la question des terres rares, des métaux rares. »

L’EMPREINTE CARBONE DES VOITURES ÉLECTRIQUES EN MOYENNE PLUS FAIBLE QUE LES HYBRIDES, PARTICULIÈREMENT EN FRANCE

Rappelons tout d’abord l’impact environnemental de l’électrification des voitures. Premier point de comparaison : les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Florian Knobloch, chercheur associé du Cambridge Centre for Environment, Energy and Natural Resource Gouvernance (Université de Cambridge), indiquait à Science Feedback dans un précédent article :

L’analyse du cycle de vie permet d’avoir une vue d’ensemble : en plus des émissions directes de GES liées à l’usage, toutes les émissions indirectes sont intégrées (comme la production d’électricité). Ceci est particulièrement important pour les voitures électriques puisque toutes les émissions de GES sont indirectes – de leur production à la fabrication de l’électricité. Cela permet de comparer les voitures électriques aux voitures thermiques conventionnelles.

Dans le 6ème rapport de synthèse du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les émissions hypothétiques de GES des véhicules tout au long de leur vie sont comparées[1]. On y constate sur la figure 1 que les voitures électriques (BEV sur la figure) rejettent moins de GES que les voitures thermiques (ICEV) et hybrides (HEV) lorsque la production d’électricité est peu carbonée, comme en France. Les voitures électriques rejettent plus de GES : 

  • si l’électricité est entièrement produite par des centrales à charbon; 
  • ou pour certaines hypothèses concernant les biocarburants. 

Mais dans la réalité, ces cas sont très rares. Contrairement aux thermiques et aux hybrides, les voitures électriques ne reposent pas sur la combustion de carburant fossile – émetteur de GES – mais sur l’énergie électrique. L’empreinte carbone liée à leur usage dépend directement du mode de production de l’électricité.

Figure 1 – Synthèse des connaissances sur l’empreinte carbone des transports, pour une durée de vie des véhicules de 180 000 km. Les véhicules électriques sont annotés “BEV”. La zone ombrée bleue représente les émissions liées à la fabrication et fin de vie. La longueur des boîtes représente les rejets lors de l’usage du véhicule. L’emplacement des boîtes sur l’axe horizontal montre l’empreinte carbone totale de chaque type de véhicule. On constate que les véhicules électriques alimentés par électricité décarbonée ont la plus faible empreinte carbone. Source : dernier rapport du GIEC[1].

Un article scientifique publié en 2022 montre que les voitures électriques émettent moins de GES tout au long de leur vie qu’une voiture hybride roulant au carburant fossile ou synthétique dans 34 des 35 pays étudiés (figure 2)[2]. L’Inde est la seule exception dans l’étude : le mix électrique du pays est en effet très carboné. En 2024, 72% de l’électricité y a été produite à partir de charbon. Une autre étude centrée sur l’Europe met en évidence l’intérêt climatique de l’électrique : l’empreinte carbone d’une hybride en Europe représente 86% de celui d’une voiture thermique[3]. Ce chiffre tombe à 58% pour les électriques, qui émettent donc près de deux fois moins de GES qu’une voiture thermique sur l’ensemble de leur vie. 

Figure 2 – Dans ce modèle, les auteurs projettent les émissions de GES d’une voiture moyenne électrique (BEV), hybride carburant fossile (HEV, fossil) et hybride carburant synthétique (HEV, synthetic). Hormis l’Inde, tous les pays bénéficient à l’avenir du passage à l’électrique. Source : Sacchi et al 2022[2]

Contrairement à ce qu’affirme Ferry, lorsqu’on regarde le cycle de vie complet, les voitures électriques émettent en général moins de gaz à effet de serre que les voitures hybrides (qui brûlent des fossiles), en particulier lorsque le mix électrique du pays est largement décarboné. Cela est le cas en France, dont 95% de l’électricité produite en 2024 était décarbonée grâce au nucléaire et aux renouvelables.

À l’avenir, la décarbonation du mix électrique à l’échelle globale renforce l’avantage des voitures électriques sur les voitures hybrides et thermiques, selon l’analyse du cycle de vie de l’Agence internationale de l’énergie (figure 3). 

Figure 3 – L’impact environnemental total (exprimé en tonnes de CO2 équivalent par véhicule) selon le type de véhicule est présenté pour l’année 2023. Il est projeté en 2035 sur la base de deux scénarios : un scénario “réaliste” basé sur le paysage politique actuel (Stated policies scenario 2023) et un scénario optimiste dans lequel tous les objectifs et annonces des gouvernements sont remplis (Announced pledges scenario). L’impact environnemental des différentes étapes de la vie d’un véhicule (sa fabrication, son usage) est représenté par l’échelle de couleur. ICEV : thermique; HEV : hybride; PHEV : hybride rechargeable; BEV : électrique. Source : Agence internationale de l’énergie.

LE CAS PARTICULIER D’UNE PETITE VOITURE HYBRIDE COMPARÉ À UN SUV ÉLECTRIQUE

Ferry évoque des exemples précis de comparaisons lors de l’émission : « Ça me vaut l’accusation infamante d’être climatosceptique […] simplement parce que j’ai dit que la petite voiture hybride était moins polluante qu’un SUV électrique. » Plus le poids et/ou l’autonomie d’une voiture électrique sont élevés, plus la taille de la batterie est grande et plus sa fabrication émet des GES en raison du coût énergétique (figure 4). L’électricité nécessaire à la fabrication de la batterie varie d’environ 1500 kWh pour une petite citadine (batterie de 37 kWh) à plus de 4000 kWh pour un gros SUV (batterie de 95 kWh)[4].

Figure 4 – Empreinte carbone moyenne de voitures électriques en France selon le modèle. Source : Carbone4.

Les SUV électriques ont donc une empreinte carbone plus élevée que les petites voitures électriques, et il est possible de trouver quelques cas de figure où une petite hybride a une empreinte carbone plus faible qu’un SUV électrique, comme pour la Toyota Yaris hybride versus l’Audi SQ8 e-tron (figure 5). Mais réaliser une telle comparaison pour en conclure que l’électrique n’est pas une solution pour le climat est trompeur. Nous avons vu précédemment que de nombreuses études concluent à un coût climatique moindre pour l’électrique que pour l’hybride, en moyenne. La comparaison est d’autant plus trompeuse qu’elle sous-entend que les citoyens remplaceraient leur petite hybride par un SUV électrique, une assertion sans preuve. Dans l’exemple cité précédemment, une Audi SQ8 e-tron vaut 111 100€, contre environ 25 000€ pour une Toyota Yaris hybride. Les usages sont également différents entre une citadine et une voiture familiale. L’acheteur de l’une n’est donc pas l’acheteur typique de l’autre catégorie de voiture.

Enfin, de plus en plus de gouvernements incitent à l’achat de petites voitures : en Norvège, les voitures sont sujettes à une taxe basée notamment sur le poids des voitures. À Paris, le tarif du stationnement est triplé pour les SUV électriques pesant plus de deux tonnes. Le malus au poids ne s’applique pas aux voitures électriques en France. Le prix des SUV électriques s’en trouve donc augmenté, et à l’inverse, les petites électriques favorisées par ces mesures.

Figure 5 – L’empreinte carbone sur l’ensemble du cycle de vie est comparée pour des modèles de voitures hybrides et électriques. Dans cet exemple, les hybrides ont une empreinte carbone plus élevée que les électriques, sauf pour la Toyota Yaris dont l’empreinte carbone est plus faible que l’Audi SQ8 e-tron. Une Audi SQ8 e-tron coûte environ 4 fois plus cher qu’une Toyota Yaris. Source : Climobil.

L’EXTRACTION DES MÉTAUX POLLUE L’ENVIRONNEMENT, TOUT COMME CELLE DU PÉTROLE

Deuxième point de comparaison entre hybrides et électriques : la pollution liée à leur fabrication. Science Feedback y a déjà consacré un décryptage complet. De façon générale, la production des voitures électriques présente une empreinte carbone plus élevée que leur équivalent thermique (voir zone ombrée bleue sur la figure 1) : cette “dette” carbone est compensée par les faibles émissions des véhicules électriques à l’usage. Mais l’extraction du pétrole pour les véhicules thermiques et des métaux pour les batteries des véhicules électriques polluent également l’environnement.

    • Pression sur la ressource en eau,
    • Pollution des sols et des réserves d’eau douce, entraînant la mort de la biodiversité aquatique et terrestre,
    • Travail forcé ou des enfants,
    • Rejet de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre.
    • Émissions de polluants – dioxyde de soufre, sulfure d’hydrogène, composés BTEX cancérigènes – au niveau des sites de forage,
    • Dégradation de la qualité de l’eau à proximité des sites de forages,
    • Émissions de polluants atmosphériques par les raffineries,
    • Fuites accidentelles de pétrole dans les sites de forage, lors du transport ou pendant le stockage.

Les impacts environnementaux de l’extraction des métaux des batteries sont très différents de ceux de l’extraction du pétrole, à la fois en termes de portée et de type d’impacts observés. Il n’est donc pas possible de comparer directement les deux.Mais les scientifiques estiment que les conséquences de la production de batteries ne dépassent pas celles plus désastreuses du changement climatique induit par les combustibles fossiles, comme nous le détaillons dans cet article. Le GIEC indique que les effets constatés du changement climatique sont en effet très étendus, allant de la perturbation des écosystèmes à l’aggravation des pénuries d’eau en passant par l’augmentation des risques de catastrophes naturelles, et ils touchent toutes les régions du globe. L’électrification des véhicules réduit les émissions de GES et les effets encore plus destructeurs du changement climatique induit par les GES. 

Enfin, étant donné que la transition vers un système énergétique neutre en carbone réduira la dépendance mondiale à l’égard du charbon, certains scientifiques pensent que l’électrification massive du parc automobile réduira en fait l’extraction minière liée à l’énergie à l’échelle mondiale (figure 6). Une étude a suggéré qu’en réduisant radicalement l’extraction du charbon, l’objectif de neutralité carbone pourrait réduire la masse totale des matériaux extraits pour  l’énergie d’environ 45 % par rapport aux niveaux actuels[5]

Figure 6 – Une estimation de l’extraction minière annuelle liée à l’énergie, au niveau mondial, entre 2020 et 2050 dans un scénario de transition vers la neutralité carbone. L’adoption des énergies renouvelables dans l’ensemble du système énergétique réduit le volume de l’exploitation minière liée à l’énergie. Source: Nijnens et al[5].

DES QUANTITÉS COMPARABLES DE TERRES RARES DANS LES HYBRIDES ET ÉLECTRIQUES

Ferry pointe spécifiquement les terres rares qui expliqueraient pourquoi « les voitures électriques polluent plus » selon lui. Les terres rares sont des métaux relativement abondants dans la croûte terrestre, mais les gisements économiquement rentables sont rares[6]. Elles présentent de nombreuses propriétés et sont largement utilisées dans l’industrie : aimants permanents, batteries, métallurgies, céramique, pigments, etc. Leur extraction pollue : elle émet des GES, des polluants atmosphériques et consomme d’importantes quantités d’eau[7].

Les terres rares sont utilisées dans l’industrie automobile dans de nombreux systèmes :

  • Chauffage, ventilation, climatisation;
  • Direction, transmission, freins;
  • Capteurs de sécurité, sièges, caméras;
  • Portes et fenêtres;
  • Haut-parleurs, poste radio.

Tous ces équipements sont présents dans tous les types de voiture. La particularité des voitures électriques et hybrides ? Elles embarquent un moteur électrique ainsi qu’une batterie l’alimentant (souvent lithium-ion) (figure 7). 

Figure 7 – Les voitures électriques (à droite) embarquent une batterie de grande capacité et un moteur électrique. Les véhicules hybrides sont équipés d’une batterie de petite capacité (alimentée par le freinage et le moteur thermique) et d’un moteur électrique, ainsi que d’un réservoir et un moteur thermique. Les voitures hybrides rechargeables ont une batterie de capacité intermédiaire, et un réservoir de carburant plus petit. Source : autodoc.

Les aimants permanents utilisés dans les moteurs électriques représentent la plus grande quantité de terres rares utilisées dans les voitures hybrides et électriques[8]. En moyenne, les voitures hybrides ou électriques contiennent entre 2 et 5 kg d’aimants permanents, selon leur design. Les terres rares représentent 20 à 30% de leur masse[9], et sont généralement du néodyme, praséodyme, terbium et dysprosium

Les voitures électriques embarquent-elles plus de terres rares que les hybrides, comme l’affirme Ferry ? La différence n’est pas significative, et les constructeurs tendent à réduire leur utilisation des terres rares.

À notre connaissance, peu de données récentes existent. Un rapport de l’Union Européenne publié en 2021 montre que les quantités sont comparables pour plusieurs terres rares (dysprosium et néodyme), voire que les voitures électriques embarquent beaucoup moins de certaines terres rares que les hybrides (lanthane et cérium) (figure 8).

Figure 8 – Estimation de la masse totale de certaines terres rares pour des voitures dont la masse dépasse 1,5 tonnes. ICEV : thermiques; HEV : hybrides; PHEV : hybrides rechargeables; BEV : électriques. Source : JRC Technical report

Une étude publiée en 2024 analyse la quantité d’aimants permanents contenus dans une petite voiture électrique (Fiat 500), un van électrique (Fiat Ducato) et une voiture hybride rechargeable (Jeep Compass)[9]. La plus grande quantité d’aimants est retrouvée dans le van électrique (1,7kg), suivi de la compacte électrique (1,2 kg) puis de l’hybride (1 kg). Les auteurs soulignent cependant que la part des aimants permanents contenus dans des composants spécifiques aux hybrides (alternateur et boite de vitesse électrique) est importante. Or le modèle hybride étudié ici embarque un type de moteur particulier, exempt d’aimants permanents. Si la Jeep Compass était équipée d’un moteur à aimant permanent, la masse totale de ces derniers dépasserait 1,6 kg, soit presque autant que le van électrique.

À ce jour, les moteurs à aimant permanent sont majoritairement utilisés dans l’industrie automobile en raison de leur compacité et d’importants rendements : ils équipent 85% des véhicules électriques, et la majorité des hybrides. Mais de plus en plus de constructeurs souhaitent réduire leur dépendance aux terres rares et se tournent vers d’autres motorisations, comme les moteurs à induction ou à excitation bobinée. C’est le cas de la citadine électrique de Renault (Zoé), mais aussi de certains modèles de Tesla. Les constructeurs représentant près de la moitié du marché en 2020, dont Toyota et Volkswagen, ont également annoncé vouloir réduire ou éliminer l’utilisation des aimants à terres rares dans leurs véhicules électriques.

CONCLUSION

Dans la majorité des pays, les voitures électriques émettent moins de gaz à effet de serre sur toute leur durée de vie qu’une voiture hybride. L’empreinte carbone des SUV électriques est plus élevée que celles des petites voitures électriques, et peut parfois dépasser celle d’une petite hybride. Mais cette comparaison très spécifique est peu représentative : par rapport à une petite hybride, un SUV électrique remplit des usages différents et représente un écart financier très important, d’autant plus que des États taxent les voitures lourdes. La fabrication des véhicules pollue l’environnement, mais l’extraction et la combustion du pétrole dans les hybrides et thermiques provoque des dégâts environnementaux sur toute la planète. Les quantités de terres rares utilisées dans les voitures hybrides et électriques ne sont pas significativement différentes, et les constructeurs automobiles cherchent à en réduire leur consommation.

Science Feedback a sollicité Luc Ferry. L’article sera mis à jour si de plus amples informations nous sont communiquées.

Cet article a été écrit dans le cadre du projet Climate Safeguards, une collaboration entre Science Feedback, QuotaClimat et Data for Good.

Références :

Science Feedback is a non-partisan, non-profit organization dedicated to science education. Our reviews are crowdsourced directly from a community of scientists with relevant expertise. We strive to explain whether and why information is or is not consistent with the science and to help readers know which news to trust.
Please get in touch if you have any comment or think there is an important claim or article that would need to be reviewed.

Articles similaires